Exhumée de la corbeille des délaissés (3) : Sunrise circle jacket
Celle-ci, j'aurais donné n'importe quoi ou presque pour avoir la traduction lorsqu'il s'est mis à scintiller sur les blogs. Dans un premier temps, j'ai tenté d'avoir recours aux compétences linguistiques des profs d'anglais du lycée. Au lieu de me mettre le pied à l'étrier, leurs bribes de traduction me décourageaient. Il y avait bien Esther, ma copine canadienne virtuelle, mais je ne trouvais pas correct de profiter de notre lien amical pour la solliciter. Dans la mesure où elle connaissait mon pseudo sur le forum de MCI, j'en ai changé lorsque j'ai lancé mon SOS sur ce site. Quelques jours plus tard, elle me proposait son aide et s'amusait de mon stratagème lorsque je le lui ai dévoilé.
J'aime bien Esther, même si, par ma faute, notre correspondance est en pointillés. Au printemps, nous avions prévu de profiter de son voyage en France pour nous rencontrer mais comme, ni l'une ni l'autre nous ne sommes prévoyantes, ce projet alléchant est tombé à l'eau : les TGV affichaient complets. Des mails d'Esther, il se dégage de la générosité, de la malice, des préoccupations quotidiennes, de la vie, de l'amour. Peut être qu'un jour elle tombera sur ce blog ? On va voir si le hasard fera de nouveau croiser nos routes...
La Sunrise circle jacket, elle traînait dans mon panier à linge sale depuis près d'un an. En gros, on rentrait deux gabarits comme le mien dedans. Cette semaine j'ai crisé : zou ! dans le tambour de la machine à laver et programmation sur 60°. Rira bien qui rira la dernière. Et après, hop ! caisson suivant, le sèche-linge programme "coton, prêt à ranger". Gnargnargnar.
Siiiiii ! compte-tenu du fait que le fil c'est de la Bourrette de soie (100 %), c'était un geste courageux. Deux en fait, si l'on compte le sèche-linge, mais il est vrai qu'il n'y a que le 1er pas qui coûte, donc, l'épisode sèche-linge ne peut pas être considéré comme un acte de bravoure. Quoique...
Je sais, elle est encore trop grande. Mais elle me plaît beaucoup. Au point même que je me sens d'attaque à crocheter des brides et à trouver les boutons ad hoc (c'était le souci récurrent de toutes celles qui l'ont tricotée).