Je sais pas vous, mais moi ça m'arrive régulièrement de me dire que, décidément, j'aimerais bien avoir un peu plus que ce que je mérite :
Par exemple, quand je viens de m'envoyer une tartiflette, je songe que ce serait agréable de me sentir légère comme une qui aurait grignoté, du bout des dents, des brocolis cuits à l'eau d'Evian.
Ou encore lorsque je passe la récré sous l'abri de bus à seule fin de ne pas enfreindre la loi sur le tabagisme passif, je rêve que Djellana ne fera pas le déplacement uniquement pour le plaisir de se sentir spirituelle et responsable à la fois en lachant son éternel "fumer tue, madame" ; elle se tairait, tout simplement, quand là, elle me signifie que je ne suis pas une référence (ce qui est tout à fait exact).
Sinon, je voudrais aussi avoir les cuisses fermes alors que je ne fais pas de sport. Bref, question fantasmes sur ce qui pourrait m'arriver de chouette et de totalement immérité, souvent je dépasse les bornes, vous le voyez bien.
Mais de là à imaginer que le facteur puisse sonner et se taper les quatre étages pour me remettre ça en main propre... non, y a tout de même des limites.
Lillicroche
Béa, comment diable as-tu fait pour tomber très exactement sur la taille qui me convient, alors même que je n'y suis jamais arrivé ? Je me sens très jolie (et crois le bien, ce n'est pas tous les jours). La laine est ferme et douce à la fois. La couleur est profonde. Le modèle est sage et néanmoins sexy, simple et pourtant recherché. Je l'aime ; il ne restera pas dans l'armoire.
Ajout du 1er février, 19 h 45 : J'ai reçu aujourd'hui un mail de Béa qui me confirme ce que je pensais, à savoir qu'il s'agit d'un modèle original, d'une création personnelle. Elle m'écrit, sur le ton de la bonne blague -c'est bien ce que je lui reproche-, qu'elle va contacter Lang Yarns pour proposer le modèle. Je ne trouve pas ça drôle, moi. Je sais que si j'étais tombée sur ce petit haut en papillonnant sur le Net, j'aurais flambé d'envie d'avoir le patron. Pourtant, mes photos ne mettent en valeur ni le point, ni la bordure (discrète et raffinée), pas plus d'ailleurs que l'encolure, absolument parfaite, un rien rigide et pourtant tellement féminine.